Révélé avec succès au grand public il y a six ans à l’occasion d’une interprétation donnée au Festival d’Aix-en-Provence, Jakub Józef Orliński a depuis fait son chemin sur les scènes européennes en se construisant une carrière multiple qui se poursuit au carrefour du chant lyrique et… du break dance. Artiste multiple qui sait jouer de son image pour transmettre son art, le contre-ténor polonais contribue ainsi depuis ses débuts à rendre visible et audible un art habituellement boudé par les spectateurs peu aguerris.
En 2018, il part ainsi à la rencontre de nombreux auditeurs qu’il convainc sans mal avec son album Anima Sacra qui marquera le lancement d’une nouvelle étape dans sa carrière. Il enchaîne depuis les voyages à travers l’Europe et le monde, participant notamment à tous les événements importants qui rythment la musique classique comme les festivals ou les cérémonies de remises de prix.
S’affranchissant d’une image très guindée qui caractérise souvent le milieu du chant lyrique, Jakub Józef Orliński se démarque par une attitude chaleureuse et sans faux semblant qui lui vaut aussi un intérêt non feint de la part de son public. Il s’impose ainsi peu à peu en tant qu’artiste vocal à part entière qui, à contre-pied de l’univers dans lequel il évolue, le place comme une vedette que l’on se plaît à suivre là où, d’une manière générale, le programme musical est souvent plus important que l’interprète.
En quelques années, le contre-ténor a ainsi réalisé plusieurs albums personnels, dont le dernier Beyond sorti le 6 octobre dernier, et contribué à de multiples réalisations d’ensemble. Il se produira le 12 novembre prochain sur la scène de l’Opéra Comédie à Montpellier, à l’occasion d’un concert aux accents italiens qui passera par les musiques de Netti, Cavalli, Monteverdi et bien d’autres.
