Sélection spectacles : que voir dans l’Hérault cette semaine ?

En résidence au Centre Chorégraphique National de Montpellier, la danseuse catalane Núria Guiu propose une réflexion autour de sa nouvelle création, CYBEREXORCISM.

Adepte de la recherche autour des liens qui se tissent entre l’être humain et le monde numérique, elle s’intéresse cette fois au réseau social TikTok, à ses chorégraphies, à ses filtres, à la représentation qu’il implique de notre corps.

ICI-CCN
le 9 mars à 19h

Retrouvez ici notre critique de la pièce.

Dans cette nouvelle création, le montpelliérain Nicolas Heredia écrit autour de sujets très contemporains, puisqu’il s’intéresse à deux grands maux de notre siècle. D’un côté le FoMO (Fear of Missing Out – la crainte de manquer quelque chose), de l’autre le FoBO (Fear of Better Options – la peur de rater quelque chose de mieux). Ces deux syndromes très sérieux, l’auteur les tourne en dérision dans À ne pas rater, un titre déjà évocateur de l’ambiance générale. On ne peut pas vous assurer que nous ne raterez rien en assistant à ce spectacle, mais au moins vous n’aurez pas le remords de ne pas y être allé…

Théâtre Le Sillon
le 10 mars à 19h30 et le 11 mars à 20h30

Tout juste sorti de création, Alain Béhar présente son nouveau spectacle, qui apporte une vision à peine exagérée de l’histoire de l’humanité et de toutes les autres petites histoires qui en découlent.

Économie, pouvoir, progrès et impuissance forment une combinaison détonante dans cette pièce qui, à défaut de proposer une vision particulièrement optimiste de notre espèce, aura au moins le mérite de nous en divertir.

Théâtre des 13 vents
du 10 au 17 mars à 20h

À qui n’a jamais eu l’occasion d’assister à une création du Théâtre du Centaure, voici une belle occasion de découvrir une autre façon d’appréhender le spectacle vivant. Dans une pièce écrite et mise en scène par l’auteur Fabrice Melquiot, la cavalière et son étalon évoluent sur scène pour raconter une histoire hors du temps, celle d’une rupture, celle d’une femme désormais seule.

Au gré de la chorégraphie qu’elle dessine avec son partenaire équidé, l’amazone devient centauresse, accompagnée par une ambiance sonore envoûtante.

Théâtre Molière Sète
le 11 mars à 20h30