Youssef Hajdi : « Donner à la nouvelle génération le moyen d’accéder à ses rêves »

Ma première rencontre avec Youssef Hajdi date d’il y a plus de dix ans. Durant quelques années, nous nous retrouvions chaque été pour fêter le cinéma avec le Festival des Têtes à Clap. Ces rencontres m’ont permis de connaître un comédien de grand talent et une personnalité qui a placé le partage au cœur de sa vie... Alors qu’il continuait à enchaîner les rôles avec Éric Judor, Jean-Pierre Jeunet ou aux côtés de Jonathan Cohen, j’avais toujours plaisir à découvrir son univers à travers mon écran. Alors qu’il sort de deux années pleines de succès, je me disais qu’il était peut-être temps de partager son histoire dans Snobinart. Enfant du sud, il a regardé Paris droit dans les yeux en affrontant les épreuves et suivant ses bonnes étoiles. Si les plus belles choses sont à venir, Youssef Hajdi souhaite également aller à la rencontre de la jeune génération pour lui prouver que les rêves peuvent devenir réalité.

Thibault Loucheux-Legendre  - Rédacteur en chef / Critique d'art
22 mn de lecture
Photo : Margaux Horel / Snobinart

Cela fait quelques années que nous nous connaissons, notre rencontre a eu lieu durant l’une des éditions du Festival des Têtes à Clap, est-ce que tu peux nous parler un peu de ce festival ?

Le Festival des Têtes à Clap est né juste un an avant que je le parraine. Ludovic Duplissy venait de lancer ce Festival et moi j’avais fait mon premier film 13 m2. En analysant un petit peu la rupture violente qu’a été pour moi mon départ du sud pour devenir acteur, l’immensité de l’imaginaire dont j’avais eu besoin pour quitter ma ville, je me suis dit que c’était pas normal que la génération suivante doive vivre un traumatisme en quittant sa ville pour avoir accès à la culture. Il fallait que je fasse venir la culture à Beaucaire, sans prétention, mais différemment de la tauromachie et de ces choses culturelles et folkloriques qui font partie du patrimoine. Je suis donc allé voir Ludo pour lui demander comment je pouvais participer, comment je pouvais faire vivre ce festival. Très vite j’ai pu faire venir des artistes, des gens avec qui j’avais eu la chance de collaborer. L’idée c’était d’abord de présenter un film plutôt commercial et petit à petit montrer un cinéma plus indépendant, plus d’auteur… Et ça a super bien fonctionné ! Mon but en tant que parrain c’était d’être présent, mais aussi de savoir me mettre à distance. Je me suis profondément impliqué sur les premières éditions, mais l’idée c’était aussi que le festival puisse vivre au-delà de ma présence. Le festival a tellement pris qu’il n’avait plus besoin d’être identifié par la présence d’un acteur de la région… Mais le fond de ce projet, plutôt que de rencontrer telle actrice ou tel acteur, c’était surtout que les jeunes puissent se dire « C’est aussi possible pour moi. Youssef Hajdi vient du sud et c’est possible pour lui, donc moi aussi je peux suivre mon rêve et devenir , danseur , chanteur , avocat… ». Je voulais donner à la nouvelle génération les moyens d’accéder à ses rêves.

Justement, ce rêve… On se dit que c’est quasiment impossible qu’un jeune du sud puisse devenir un acteur qui tourne avec les plus grands cinéastes français. Comment s’est construit ce rêve ?

Tout commence en CM2. On doit faire un spectacle de fin d’année pour Beaucaire et je dois jouer un des personnages. À un moment donné, j’ai un trou de texte, j’improvise et là… tout le monde rit. À ce moment-là, j’ai le rire et l’approbation des gens alors que j’avais l’habitude que l’école soit le lieu où l’on me dise que ce n’était pas bien ce que je faisais, que j’y arriverais pas, que j’étais pénible… D’un coup je reçois une validation du public qui rentre en moi, mais très vite je suis rattrapé par le réel. Je grandis dans la zup, mais je ne tombe pas dans ces itinéraires marginaux de la cité, je suis en réaction à ça par éducation et ça s’est transformé dans autre chose. J’ai cultivé un univers autour de Michael Jackson et James Brown en dansant devant mes VHS pendant que mes potes allaient jouer au foot. J’apprenais à danser, à chanter… À force de regarder, de reproduire… c’était maladif, je voulais arriver à la perfection du mouvement, du geste, de la répétition du chant de Michael… Les gens voyaient quelque chose se dégager, une sorte de secret autour de ça. Rapidement je suis devenu celui qui faisait le spectacle dans les centres aérés et aux kermesses de l’école et ce petit chanteur/danseur intriguait. Arrive le collège, j’ai commencé à muer, j’étais perturbé c’était compliqué. Au lycée c’était encore une autre partie de la vie et c’est plus par la parole et le rire que je parviens à m’imposer, mais c’était une manière de me protéger du monde aussi. J’avais une prof qui s’appelle Françoise Lelouch qui est persuadée que je suis fait pour devenir acteur. Elle me le répétait tout le temps… Voyant qu’elle était sincère, je commence à être touché par ses paroles et ses mots viennent faire un travail en moi, sans que je m’en rende compte. L’année du bac je décide finalement d’arrêter et de travailler dans une boutique d’informatique à Nîmes. J’ai 19 ans, j’ai quatre vendeurs qui travaillent pour moi, je gagne super bien ma vie… Et un jour, Françoise Lelouch entre dans la boutique, prend de mes nouvelles et me dit : « Youssef, c’est formidable ce que tu fais, je suis fier de toi, ce costume est magnifique… mais j’aurais vraiment pensé que tu serais allé au bout de ce que je t’ai dit ». Ce jour-là, je vais voir mes patrons et je leur dis que j’arrête de travailler, que je monte à Paris pour devenir acteur.


Photo : Margaux Horel / Snobinart

Comment se passe ce départ à Paris ?

C’était une grande période de changements… Mon père venait de mourir du cancer, je quittais mon travail… C’est fou, il y a des détails qu’on oublie pas… J’avais 6500 francs, j’achète une Super 5 à 3500 francs et je garde 3000 francs dans ma poche… Je remplis ma voiture, je vois ma mère sur le balcon qui est en train de pleurer parce que son fils vient de quitter la maison… Il faisait très chaud, en plein mois d’août… Je prends la voiture et j’arrive à Paris. Une fois là-bas je ne sais pas où je vais, je ne sais pas ce que c’est d’être acteur. Je ne sais pas ce que c’est qu’un cours de théâtre, où il faut aller ? J’avais aucun code… J’arrive Porte d’Orléans, j’éteins le contact et je réalise que mon père n’est plus là, que je suis dans une ville que je ne connais pas, que tous mes potes doivent être à la plage dans le sud et que moi je dois démarrer ma vie, que je commence à devenir un homme. Par quoi je commence ? Je commence à errer dans les rues, je vis dans ma voiture, j’achète un paquet de chips et une canette de coca… C’est très difficile, je vois les gens courir alors que je marche, j’ai l’accent du sud… Finalement, je me dis qu’il faut commencer par le commencement : il fallait que je trouve un travail qui me permette de faire du théâtre à côté. En tant que provincial, je connais rien, donc je vais sur les Champs-Élysées parce que je me dis que c’est là que ça se passe. Je redescends toute l’avenue des Champs et je n’ai que des refus… Finalement, j’arrive dans une boutique GAP et je supplie une responsable qui décide de me faire passer un essai le samedi, je cartonne mes ventes, je suis embauché, j’ai un boulot, je trouve une chambre de bonne et je peux commencer à faire un plan. Je vais à la Fnac et j’achète un livre qui s’appelle Le guide du comédien et dans lequel tous les cours de théâtre de Paris sont répertoriés. Je connais rien, j’y vais au feeling, je cherche des noms qui résonnent en moi. Je tente d’aller au café-théâtre Pigalle, je fais de l’improvisation, ça marche super bien… je reviens et ils veulent que je revienne… Mais je ne veux pas faire du stand up, ni du one man show. Je vais être un acteur , Depardieu, Denzel Washington… ces gens-là. Je tente un nouveau cours au Théâtre de l’Avancée et je tombe sur une femme qui s’appelle Béatrice Brout, très bourgeoise, avec des grosses boucles d’oreilles… Elle me dit de venir le lundi pour jouer un passage de Cyrano. Le lundi je commence à faire deux tirades et elle m’arrête. Elle me demande d’où je viens, je lui réponds que j’arrive du sud de la France, à côté de Marseille… Elle me coupe à nouveau pour me demander d’où exactement. Je lui dis que je viens de Tarascon, que j’ai grandi à Beaucaire… Elle me coupe à nouveau et me répète : « Tu es d’où ? Tes parents sont de quelle origine ? ». Je lui dis que mes parents sont d’origine marocaine. Et là, elle me coupe en deux : « Ah ! C’est ça… Le théâtre c’est pas fait pour vous ». Ce jour-là elle me tue en me ramenant à toutes ces fragilités que j’ai dû combattre. Quand je sors dans la rue, je suis seul au monde, mais je sens quelqu’un qui m’attrape par l’épaule. C’est une fille qui s’appelle Lætitia qui était en troisième année, qui est en larmes et qui me dit : « Je ne sais pas qui tu es, mais une chose est certaine, tu es fait pour ce métier ». C’est un ange qui m’est envoyé et qui me prend dans ses bras. Le lendemain je recroise quelqu’un que je connaissais du sud et qui me dit de venir avec lui dans le cours Jack Waltzer et les méthodes de l’Actors Studio. J’y vais et je passe une audition avec un anglais scolaire et je vois un mec avec une casquette comme ça… ancien prof de Dustin Hoffman… Une pointure… Il me regarde et me dit « Qu’est-ce qu’on t’a dit Youssef ? On t’a dit quelque chose que tu devais pas entendre ». Je m’effondre en larmes… Il avait calculé que la prof m’avait détruit. Il me regarde pleurer et me dit : « C’est comme ça qu’il faut jouer, reviens à mon cours mercredi ». J’arrive dans un cours opposé de celui de Béatrice Brout. Il me dit d’utiliser mon passé, ma passion pour la danse, mes origines du sud et du Maroc pour jouer. À ce moment-là, je commence à m’exprimer, je suis à l’aise. Au bout de quelques mois, je veux confronter tout ça au réel, je m’inscris à la Maison du Film court et je fais plein de courts- métrages pour réapprendre un nouveau langage avec la caméra. Sur le cours de Jack Waltzer j’ai rencontré un ami qui s’appelle Barthélemy Grossman avec lequel je fais plein de courts et on décide de faire un long. Barthélemy commence à écrire une histoire qui s’appelle 13 m2. On essaie de monter le film, on trouve une jeune productrice qui parvient ànous avoir Thierry Lhermitte en guest, Bérénice Béjo aussi qui avait pas explosé encore et Lucien Jean- Baptiste. Je fais le personnage de Réza, qui avait peu de texte, mais je faisais confiance à ce personnage qui était loin de moi. Il se passe un vrai truc avec ce personnage, je devais lui donner de l’humanité malgré ses addictions… On fait le film en vingt-trois jours, on organise une projection pour les potes dans le Ve arrondissement… et là, coup de chance, il y a des gens de Canal durant la projection, ils rachètent le film et le diffusent au cinéma. Le film part dans les festivals, on est aux révélations des César, j’ai comme parrain Jacques Audiard… et ma carrière au cinéma démarre avec ce film.

Depuis tu as tourné avec d’immenses noms du cinéma français comme Luc Besson, Jean-Pierre Jeunet, Éric Judor… Tu devais certainement à la fois vivre un rêve éveillé tout en te mettant au service d’une grande exigence ?

Quand je suis monté à Paris, jamais de ma vie j’aurais pensé tourner avec Jean-Pierre Jeunet, Luc Besson, Jamel Debbouze, Gilles Lellouche, Jean Dujardin… Très sincèrement je suis parfois encore spectateur de mon rêve. Ce sont des gens qui ont une exigence au plateau, c’est presque de l’ordre de l’autisme en fait. Moi qui suis très instinctif, plutôt dans la sensation, des fois ça fait des rencontres un peu « waow » ! Il faut s’adapter, mais j’ai énormément appris auprès de ces gens. Éric Judor je le connais depuis 2008 et j’apprends avec lui à chaque projet. C’est le rythme, la rupture, c’est la justesse de la comédie. Jeunet c’est de l’orfèvrerie. Je vais te raconter une anecdote. À l’époque on me propose Halal police d’État, j’ai pas trop envie de le faire, j’ai qu’une phrase, mais on me dit que c’est bien que je le fasse. Bref, je dois faire de la figuration, ce que j’ai toujours refusé de faire. J’arrive sur le plateau le jour J, je vois Éric et Ramzy, je les ai jamais vus de ma vie. À ce moment-là, j’ai envie de tenter quelque chose et je vais voir le réalisateur pour leur demander si je peux improviser dans la séquence. Il va voir Éric et Ramzy, je les vois discuter un peu plus loin et ils acceptent. On fait la scène, j’improvise, Ramzy est par terre à quatre pattes de rire, Éric me prend dans les bras, me dit que personne ne l’a jamais autant fait rire depuis Jamel Debbouze… et la rencontre se fait. Si je te raconte ça, c’est pas pour me gargariser et te dire que j’ai été fort à ce moment-là. Mais quand tu oses te raconter, que tu assumes proposer quelque chose… tu partages ta personnalité et quelque chose qui est unique au monde. Cet événement me permet une rencontre avec Éric et il me propose un rôle avec Monica Bellucci dans sa série Platane. Donc il faut oser, se raconter c’est du partage.

Photo : Margaux Horel / Snobinart

Tu es capable de jouer beaucoup de personnages, mais une de tes facettes les plus connues c’est celle de la comédie. On a parfois tendance à dénigrer la comédie française alors qu’elle est d’une grande richesse de diversité…

Pour moi c’est le patrimoine français. Quand on commence dans le cinéma, il y a pas mal de monde qui veut te ramener aux César, aux films d’auteurs… ce sont des films géniaux qui permettent de raconter des récits importants sur le monde. Mais parfois on se gargarise de ça aussi. Qu’est-ce que ça veut dire un « film d’auteur » ? Film d’auteur c’est avoir un film qui est écrit par un auteur. En France si le film dépasse les 600 000 entrées c’est plus un film d’auteur .

Ce qui n’est pas le cas aux États-Unis. Personne ne conteste le statut d’auteur à Tarantino alors qu’il fait des millions d’entrées…

Complètement ! Les anglos-saxons n’ont pas le complexe de la réussite et du commercial. En France, il faut que ça « marchouille ». Yannick de Dupieux, c’est un succès, mais un succès raisonnable, donc ça va. Alors que si demain il fait deux millions d’entrées, Dupieux va devenir un réalisateur commercial… En France nous sommes connus pour la comédie, les plus grosses stars françaises viennent de la comédie et se dirigent vers d’autres genres après. Jean Dujardin est Brice de Nice avant de faire Novembre. Depardieu c’est Les Valseuses avant Cyrano. Donc le patrimoine fort de la richesse du cinéma français il vient de la comédie. Mais ce n’est pas pour rien, c’est très difficile de faire rire. Le plus dur à jouer, c’est le rythme de la comédie. Parce que la comédie, ce n’est pas jouer du comique mais incarner un personnage dans une situation comique. Qu’est-ce qui fait que du Dupieux ou du Judor est hilarant ? C’est qu’on est avec des personnages qui sont sincères dans la situation la plus improbable. Dans l’humour en France, Éric pour moi c’est le meilleur. Il nous emmène quelque part, il raconte une histoire, il nous fait rentrer dans une porte, dans une autre, il montre un état d’esprit, le caractère de chacun des personnages… et après on entre dans l’histoire et on peut commencer à rire. Il a vraiment lancé le concept des guests comme dans Dix pour cent… On peut aussi parler de Nakache et Toledano dans un autre genre. Jonathan Cohen s’impose aussi mais dans un humour jouissif très immédiat.

Tu as deux actualités en cette rentrée : Rictus qui sort le 14 septembre sur OCS et Nouveau Départ qui sort le 27 septembre au cinéma…

Oui dans Rictus il y a Fred Testot, Ophelia Kolb, Constance Dollé, Anne Charrier… Un super casting… et Nouveau Départ de Philippe Lefebvre avecFranck Dubosc, Karin Viard, Clotilde Courau et Tom Leeb. J’ai eu un prix d’interprétation pour ce film au Festival d’Aix-les-Bains cet été. C’est l’histoire d’un couple marié depuis vingt ans qui voit leur fils partir à l’étranger. Pour la mère c’est la déchirure de voir son fils partir de la maison et elle remet tout en question, son âge, la ménopause, son couple… et elle décide de vivre et de créer la rupture dansson couple. Franck Dubosc va faire la même chose. C’est l’itinéraire d’un homme et d’une femme qui vont se rendre compte que vivre séparé l’un del’autre c’est une torture. Je joue le meilleur ami de Franck Dubosc, un personnage qui court un peu après les femmes… J’ai voulu travailler l’humanitéde ce personnage, savoir pourquoi il avait besoin des femmes… Comment il le vit…

Tu as fait le choix de venir habiter à nouveau dans le sud, à Aix-en-Provence. On a presque l’impression que c’est un engagement ?

Il y a plusieurs choses. La première c’est que j’ai passé vingt-deux ans à Paris et j’en suis très heureux. Mais j’analyse les choses. J’ai eu une première partie de ma vie d’une grande richesse. Je suis riche d’avoir vu des courses camarguaises, riche d’avoir été en vélo au Pont du Gard, riche d’avoir vu le Moulin de Daudet, riche d’avoir fait la fête de Beaucaire, des férias… tout ça, c’est un patrimoine culturel qui est incarné en moi et s’est raconté pendant plus de vingt ans dans mes personnages quand je vivais à Paris. Sur la deuxième partie de ma vie, qu’est-ce que je raconte ? Que je suis allé boire un verre avec Gilles Lellouche au Montana ? Que j’ai bu un café avec Leïla Bekhti ? Les gens s’en foutent de ça ! Donc j’ai décidé de quitter Paris, pour que dans la nouvelle partie de ma vie qui s’offre à moi, je me reremplisse d’autres choses, de rencontres… Plein d’âmes qui vont venir s’incarner en moi et me permettre de raconter quelque chose de riche. Si j’étais resté à Paris, j’aurais croisé des gens qui sont comme moi, qui font la même chose que moi… Ce sont des gens intéressants, mais ils me ressemblent beaucoup. J’ai eu besoin de m’éloigner de ça. J’ai aussi envie d’êtredans le partage dans le sud, avec les projections / rencontres avec les Têtes à Clap, travailler avec les écoles, avec les associations…

Thibault Loucheux-Legendre

Après avoir étudié l'histoire et le cinéma, Thibault Loucheux-Legendre a travaillé au sein de différentes rédactions avant de lancer Snobinart et de se spécialiser dans la critique d'art contemporain. Il est également l'auteur de plusieurs romans.

Également dans : Snobinart N°14
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Par Thibault Loucheux-Legendre Rédacteur en chef / Critique d'art
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