Claudie Dadu vit à Sète depuis 1982. Un an après son installation sur l’Ile singulière, elle suit les cours de dessin à l’école des Beaux-Arts de Sète, puis des cours d’histoire de l’art et de philosophie à l’université Paul Valéry de Montpellier de 1986 à 1989. Elle ne se limite alors à aucun médium, explorant diverses pratiques telles que la peinture, la photographie, la vidéo… C’est en 1991 que la révélation capillaire a lieu pour une série de dessins et installation intitulée Un ange passe. À la fin des années 1990, le cheveu est devenu son matériau de prédilection. L’artiste nous dit : « Cette matière capillaire est devenue le matériau emblématique de ma démarche avec lequel j’ai développé toute une arborescence de propositions. Quelques cheveux sous le verre, je recycle ces éléments résiduels issus de mon corps en traits de dessins. Cette économie de moyens extrême vise une vitalité graphique et cible également un impact minimum sur notre environnement. Ces lignes en cheveux, qui semblent en suspension, font l’éloge de la fragilité de la vie et incarnent l’extase d’une connexion avec le vivant, en sublimant ce presque rien ».
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