Culture Expos

“SOL ! La Biennale du territoire” : nouvelle exposition à la Panacée

Oeuvre de Carmelo Zagara (Photo : Margaux Horel)
Le Mo.Co présente "SOL ! La biennale du territoire: #1 Un pas de côté" à la Panacée jusqu'au 9 janvier 2022 : "Intergénérationnelle, inclusive, aimant à explorer les lisières, cette exposition se veut généreuse, célébration de la dynamique créative qui anime Montpellier et sa région."

Après le premier confinement, nous avions rencontré Nicolas Bourriaud qui nous confiait vouloir organiser une exposition qui réunirait des artistes se trouvant dans un rayon de 100 km autour de Montpellier (en référence à la limitation de déplacement imposée par le gouvernement à cette époque pour limiter la circulation du virus). Cette exposition intitulée “SOL! La biennale du territoire #1 Un pas de côté” n’a pas pour objectif principal de faire référence aux premières heures du Covid-19, mais bien de mettre en valeur la scène artistique locale sur un territoire allant de Sète à Alès et de Nîmes à Béziers.  

L’exposition est divisée en trois parties :« Symbiose et totems » (le rapport à la nature), « Nous sommes tous des légendes » (le rapport à l’Histoire) et « Bisous baston » (le rapport à la société). Si certaines oeuvres tombent parfois dans le message et le discours, la générosité et la richesse de l’exposition sont à saluer. Car si les artistes ont le point commun de vivre sur un même territoire, la singularité de chacun se ressent comme une force artistique autour du Gard et de l’Hérault. Certains sont jeunes, d’autres moins, on trouve de la peinture, des installations, des sculptures, des vidéos, des performances…

Exposition Sol ! (Photo : Margaux Horel)

Cette exposition, révèle donc un panorama riche de la création contemporaine sur notre territoire. La force de l’exposition réside dans sa capacité de les mettre en lumière les différentes croyances artistiques à travers des oeuvres qui se répondent les unes avec les autres.

Pour les autres biennales qui suivront, le directeur du Mo.Co Numa Hambursin nous confie sa volonté d’élargir ce territoire : “Je pense que la notion de “Midi” est plus pertinente, on pourrait donc pousser les frontières de la biennale de Collioure à Menton. A l’époque, les plus grands artistes venaient soit de Paris, soit du Midi. C’est un mot qui a été un peu oublié alors qu’il est magnifique.”



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