A la fin du mois d’octobre, la Collection Lambert a présenté ses trois dernières expositions temporaires. Il s’agit de Abdelkader Benchamma Rayon fossile, Comics Trip ! et L’intraitable beauté de nos vies sauvages #2.
Abdelkader Benchamma Rayon fossile regroupe 15 ans de production de l’artiste. Ses oeuvres ont investi la totalité du Rez-de-chaussée de l’hôtel de Montfaucon. On y retrouve son style singulier, avec des dessins en noir et blanc représentant « une constellation de flux d’énergies, de matières et de formes mouvantes qui nourrissent autant de mondes suspendus. Monolithes, grottes, tas, forêts, montagnes, jaillissements, explosions ou autres constructions précaires se déploient. »
Comics Trip ! interroge la pratique du dessin et du Comics dans l’art contemporain. L’occasion de découvrir des dessins, peintures, sculptures et vidéos d’une trentaine d’artistes reconnus (Jean-Michel Basquiat, Robert Combas ou encore Bertrand Lavier) qui ont réalisé un pas de côté pour franchir les frontières du bon goût et de la culture populaire.
Une rétrospective de soixante ans de bande dessinée, comme une exploration des sous-cultures / cultures alternatives du comics et du dessin narratif, qui a le mérite d’attirer les jeunes vers l’art contemporain.
Enfin, la Collection Lambert a choisi de mettre en lumière le travail d’une artiste locale. En effet l’exposition L’intraitable beauté de nos vies sauvages #2 a été réalisée dans le cadre des « rendez-vous Sous-Sol » initiés en début d’année 2021. Cela permet aux artistes émergents d’occuper un espace de réflexion et d’expérimentations. C’est donc Stéphanie Brossard, jeune artiste réunionnaise et formée à l’Ecole Supérieure d’Art d’Avignon qui présente une exposition « qui mêle intime et universel ».
Avec une mise en scène incroyable faisant penser à celui de Stanley Kubrick dans 2001: L’Odyssée de l’espace, Stéphanie Brossard nous emporte dans son univers, notamment grâce à deux pièces hallucinantes qui réagissent aux aléas climatiques et géologiques.