Durant sa résidence, l’artiste a produit une série d’oeuvres inédites, travaillant autour du corps, de l’architecture et du mouvement. Les trois espaces très white cube sont toujours impressionnant, avec une lumière qui semble se rapprocher de l’infini, créant ainsi une impression Kubrickienne. Quentin Lefranc a décidé d’utiliser ces trois espaces distinctement, comme trois tableaux différents. Stéphane Ibars, commissaire de l’exposition, nous explique : « Chacun des dispositifs met en scène une série de figures que l’artiste puise au sein d’un répertoire de références culturelles communs – enclos, cabanes, îlots, paysages et décors ou jardins imaginaires – et qu’il construit, transforme, distord, au gré des salles et des différentes combinaisons qui lui sont offertes. » Quentin Lefranc attise notre curiosité en jouant avec ce qui est montré et ce qui est caché, avec le dedans et le dehors, comme si nous avions envie de plonger dans l’oeuvre pour découvrir ce qu’elle cache.
Inspiré par l’architecture et la peinture de la Renaissance, l’artiste expérimente l’art minimal et conceptuel. Il en ressort une exposition troublante et ludique qui interroge notre rapport aux pièces présentées. Pour finir, tout recommencer est à voir jusqu’au 22 mai.