On a souvent dit que la jeunesse était en perte de repères et d’identité. Loin de moi l’idée de faire de la politique, mais cette affirmation me fait régulièrement penser à l’échange entre Daniel Balavoine et le président François Mitterrand. Pourtant de gauche, donc historiquement plus préoccupé par les aspirations de la jeunesse, le président est interpellé par le chanteur qui lui dit : « Ce que je veux vous dire c’est que la jeunesse se désespère, elle est profondément désespérée parce qu’elle n’a plus d’appui. Elle ne croit plus en la politique française, et moi je pense, en règle générale, et en résumant un peu, qu’elle a bien raison ». Imaginez, nous sommes en 1980, décennie considérée comme l’une des plus insouciantes…
Contenu exclusif extrait de notre magazine.
Abonnez-vous pour lire les articles issus de notre dernier numéro, ou inscrivez-vous gratuitement pour accéder aux contenus exclusifs plus anciens.