Morsure dans le décor
La Arles Gallery propose une nouvelle scénographie autour de son exposition printanière Morsure dans le décor. Cette réflexion autour de l’homme et de son empreinte sur les générations futures questionne nos traces qui « sont des morsures plus ou moins profondes, plus ou moins douloureuses qui parfois ne cicatrisent pas. Nous avons recherché dans une nature supposée vierge, des empreintes de l’homme, et, utilisant des tissus rouges, nous avons souligné la trace des dents dans le décor. Nous avons porté, étiré, posé des kilos et des mètres de tissu rouge. Nous avons rencontré des randonneurs intrigués et avons senti que le discours « faisait trace » à son tour. »
Hors Saison
Cette deuxième exposition s’intéresse à l’architecture au bord de la mer Méditerranée. Les artistes ont souhaité s’intéresser à ces lieux atypiques qui vivent au rythme des saisons pour beaucoup. Alors que la plupart des visiteurs sont présents pour la période estivale, ces lieux existent pourtant tout le long de l’année : « Que nous soyons au printemps ou en automne, le bord de mer n’est ni en sommeil, ni en attente. Il est autre. Pas de nostalgie, pas de regret, cette période d’entre-deux a une vie qui lui est propre. » Souvent dotées d’une architecture audacieuse, ces cités maritimes vivent plusieurs vies dans une année. Une exposition qui plaira aux amoureux de notre région.
Green
Enfin, Green s’intéresse au phénomène de l’eau verte. Cette eau mal connue naît du métabolisme des arbres. Elle est absorbée par les végétaux, issue des précipitations mais aussi de l’humidité du sol et de l’évaporation : « Les greens éco-responsables sont balisés par un ensauvagement varié d’arbres adaptés à la production de cette «eau verte» dont le rôle particulier assure la survie des organismes vivants, sécurise les puits de carbone terrestres et régule la circulation atmosphérique.Nous vivons un équilibre fragile et ténu. Comme tant d’autres activités et loisirs, si la pratique du golf devait un jour disparaître du fait de la pénurie d’eau, en quelques années, la forêt reprendrait l’espace laissé vide. »