L’inconduite d’Emma Becker
Publié aux éditions Albin Michel
« Cette grande joie sombre du désir qui rapproche les hommes et les femmes, ça me passionne, ça me réjouit, ça m’émeut au plus profond de moi-même. C’est ce désir pulsion de vie que j’aime et que j’ai envie de raconter dans mes livres ». C’est avec ces quelques lignes qu’Emma Becker nous présente son nouveau roman. Après avoir publié Mr (2011), Alice(2015) et La Maison (2019), Emma Becker est parvenue à imposer son univers passionné et singulier dans la littérature française contemporaine.
Crédit Illimité de Nicolas Rey
Publié aux éditions Au diable Vauvert
Diego Lambert s’approche du demi-siècle et il est totalement ruiné. Il ne lui reste qu’une solution : demander de l’argent à son père qui est directeur du multinationale de céréales. Il accepte de lui donner 50 000 euros s’il accepte de remplacer sa DRH partie en arrêt maladie alors qu’un plan social est à l’étude.
Après avoir tué son alter égo Gabriel Salin, Nicolas Rey est de retour avec un nouveau personnage, s’attaquant désormais aux dérives du capitalisme par la satire. L’auteur d’Un léger passage à vide s’attaque à un nouveau genre, mais garde son humour avec un regard à la fois tendre et immoral.
Le livre des soeurs D’Amélie Nothomb
Publié aux éditions Albin Michel
Chaque rentrée littéraire est aussi synonyme de nouveau roman d’Amélie Nothomb. Dès son premier roman Hygiène de l’assassin paru en 1992, elle s’est imposée comme une écrivaine à la fois singulière et prolifique. L’année dernière, elle avait reçu le Prix Renaudot pour son roman Premier Sang.
Dans son nouveau roman, Amélie Nothomb nous plonge dans la vie de Florant et Nora, couple fusionnel dans les années 1980. Ils décident de faire des enfants et auront deux filles dont ils ne s’occupent guère… Dans cette famille de quatre, deux couples se forment alors.
Performance de Simon Liberati
Publié aux éditions Grasset
Le génial Simon Liberati est de retour avec un nouveau roman publié aux éditions Grasset. Toujours passionné par la deuxième moitié du XXe siècle, il raconte cette fois l’histoire d’un romancier septuagénaire victime d’un AVC qui connaît le syndrome de la page blanche. C’est alors qu’un producteur lui propose d’écrire une nouvelle série sur les Rolling Stones, projet qu’il accepte avec enthousiasme. En parallèle, le nouveau scénariste vit une histoire passionnelle et scandaleuse avec Esther, sa belle-fille de 23 ans.
Paris de Yann Moix
Publié aux éditions Grasset
Yann Moix poursuit sa tétralogie autobiographique. Après Orléans (2019, Reims (2021) et Verdun (2022), l’auteur publieParis cet été aux éditions Grasset. Moix y raconte sa difficile arrivée à vingt-cinq ans dans la capitale française avec seulement cent francs en poche. Il connaît la misère, les squates… Mais le jeune homme détient aussi l’espoir et la volonté de réussir dans la ville qui a connu les plus grands écrivains : « Paris, c’était l’édition : j’allais donc tout donner pour faire mon trou, me faire un nom, devenir célèbre – ou finir dans le caniveau, sous la pluie battante, m’enrhumer, et mourir (…) J’ai tapé à des portes. Des gens ont été méchants. J’ai insisté. D’autres ont été gentils. »
L’île haute de Valentine Goby
Publié aux éditions Actes Sud
Vadim est un jeune parisien de douze ans victime d’asthme. Il prend le train pour trouver un air plus pur que celui de la capitale. Alors qu’il ignore tout de sa nouvelle vie, c’est dans les montagnes qu’il va devoir apprivoiser la suite de son existence. C’est dans la neige et l’immensité d’un décor qui lui était inconnu que tout commence. L’île haute est un récit initiatique sur la découverte et les premières fois qui nous plonge dans une grande humanité.
Variations de Paul de Pierre Ducrozet
Publié aux éditions Actes Sud
Après avoir publié « L’invention des corps » et « Le grand vertige », Pierre Ducrozet change de registre avec Variations de Paul. Dans ce roman, l’auteur raconte l’histoire d’une famille passionnée par la musique : « une histoire intime, sauvage et informelle de la musique au XXe siècle, un roman qui danse et qui sonne comme un concert et une tempête. Au plus près des personnages, dans l’exploration de ce qui les lie et les délie, « Variations de Paul » nous happe et nous bouleverse. »