Situés entre la Vallée du Rhône et le Languedoc, les Costières de Nîmes ont souvent été considérés comme des vins bas de gamme… Pourquoi cette réputation ? Il est temps de réhabiliter ce vin mal aimé.
A Nîmes, on fait du vin depuis des siècles. Les Volques avaient planté des vignes durant l’Antiquité. Si la cité des Antonins possède une histoire marquée par le vin, pourquoi les Costières de Nîmes ont-ils une réputation de mal aimé ?
En 1942, les vins nîmois s’appelaient encore « les vins des Costières » l’appellation était reconnue « appellation d’origine vin délimité de qualité supérieure » (AOVDQS). Il faut attendre 1986 pour que les vins des Costières soient renommés les Costières du Gard en appellation d’origine contrôlée (AOC). Trois ans plus tard ils deviennent les Costières de Nîmes toujours en AOC. Ce passage de AOVDQS à AOC peut avoir joué un rôle dans la réputation des Costières.
Autre raison : son emplacement. Situé entre la Vallée du Rhône et le Languedoc, les Costières ont longtemps été difficiles à placer. Certains les voient comme des vins du Languedoc (considérés par certains comme des vins bas de gamme, ce qui est faux bien entendu…) alors que les Costières appartiennent aux vins de la Vallée du Rhône sud. Ils jouissent de galets roulés du Rhône, d’un encépagement typiquement Rhodanien et du mistral. Pour ce qui est du Languedoc, les Costières lui empruntent un microclimat maritime qui régule les fortes températures estivales, offrant ainsi des raisins frais et croquants. Les cépages principaux qui rentrent dans la composition du vin Costières de Nîmes rouge sont : le Grenache , le Syrah et le Mourvèdre.
Etant un vin à la réputation de mal aimé, les producteurs n’ont eu de cesse de redorer le blason des Costières, qui est aujourd’hui enfin un vin apprécié à sa juste valeur. Si vous êtes curieux, essayez-les ! Ces vins rouges secs aux notes de fruits rouges et de baies sauvages raviront vos palais.
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