La première fois que je me suis trouvé devant une peinture de Dominique Renson, c’était à l’occasion de l’exposition SOL! La Biennale du territoire #2 Soleil Triste au MO.CO Panacée à Montpellier. Il s’agissait d’un portrait du styliste américain Rick Owens intitulé Christ Rick. Si le tableau ne figurait pas parmi les pièces les plus grandes (la toile mesure 35,5 x 30,5 cm), ni parmi les mieux mises en valeur dans l’exposition, je me rappelle encore sa place dans la deuxième salle de l’institution culturelle montpelliéraine. Un portrait coup de poing qui m’avait frappé par ses formes à la fois contemporaines et universelles. Rick Owens est connu de tous, son physique est identifiable… Bien qu’il conservait le caractère marqué de son visage, il était dépouillé de son statut, de sa notoriété et de son aura pour redevenir un homme dans une éclatante et étrange simplicité inatteignable, lui conférant ainsi le caractère divin du rédempteur.
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