Aux origines des foires

Les foires ne sont pas seulement de simples expositions mais bien des événements commerciaux qui donnent les grandes tendances du marché. Y participer, c’est être VU. Elles apparaissent à la fin des années 60 et deviennent très vite un indicateur essentiel du marché de l’art contemporain, sorte de Graal pour faire partie de l’élite artistique. Du modèle du salon aux foires actuelles, comment les enjeux se sont-ils déplacés au fil des siècles ?

Pauline Bailly
Pauline Bailly  - Critique d'art
5 mn de lecture

Des salons aux foires : la quête d’une réputation artistique

Si les salons et les foires semblent aujourd’hui appartenir à deux univers très différents, ils partagent pourtant une fonction essentielle : celle d’accorder de la visibilité et de la réputation aux artistes. Que ce soit par la reconnaissance de leur virtuosité ou par le retentissement du scandale, ces événements ont toujours été des lieux de consécration, où se joue la valeur symbolique et sociale d’une œuvre.

Les Salons apparaissent en France au XVIIe siècle, sous l’impulsion de l’Académie royale de peinture et de sculpture. Le premier a lieu en 1667 dans le Salon carré du Louvre, d’où le type d’événements tire son nom. À l’origine, il s’agit d’une manifestation réservée à l’élite académique, destinée à démontrer la supériorité de l’art officiel et à imposer des normes esthétiques.

À partir de 1737, les Salons s’ouvrent au public et deviennent des rendez-vous incontournables de la vie culturelle parisienne.

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Par Pauline Bailly Critique d'art
pauline.bailly@snobinart.fr
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