Du 12 février au 24 avril, le MO.CO Panacée accueille la première exposition monographique européenne de l’artiste américain Max Hopper Scheider. Intitulée Pourrir dans un monde libre, le titre de l’exposition est une référence à une chanson éponyme du groupe de death metal Carcass.
Max Hopper Scheider est un artiste dans l’air du temps. Il avait déjà exposé à la Panacée à l’occasion des expositions Retour sur Mulholland Drive (2017) et Permafrost (2020). Formé en biologie marine et en architecture du paysage, Max Hopper Schneider développe une oeuvre se situant entre la pratique scientifique et artistique. Il interroge les nouveaux écosystèmes et organismes pouvant naitre suite aux conséquences du capitalisme. Dans ce monde créé par l’artiste, l’être humain n’a plus sa place.
Max Hopper Schneider développe son univers entre onirisme et prophétie dans ce monde emprunté d’un désastre écologique qui lui laisse une grande place à l’imagination.
Vous pourrez découvrir des sculptures, dessins, vidéos, installations immersives (certaines œuvres ont été réalisées pour l’exposition en collaboration avec des acteurs du territoire lors d’une résidence de recherche et de production à Montpellier) : « L’exposition comprend une dizaine de sculptures récentes, certaines cinétiques, qui aborde par leurs matériaux assujettis aux usures du temps – pourrissement, fragmentation, fossilisation, mécanisation, changements d’odeur et de couleur – les contradictions inhérentes à la confrontation avec la mort ou la perte. »
Une exposition immersive et magistrale qui lance la nouvelle année du MO.CO. Si les problématiques liées à l’anthropocène sont encore présentes (comme lors des expositions Permafrost – Les formes du désastre et Crash Test), Max Hopper Schneider décide d’aller plus loin en interrogeant la matière qui s’éveille en l’absence de l’humain.